Potins de femmes

Potins de femmesAu départ, il y a une pièce de théâtre, « Steel magnolias », les magnolias d’acier. Les femmes, quoi. Qui plient mais ne rompent pas. Délicieusement parfumées et incroyablement résistantes. À l’arrivée, le film s’appelle « Potins de femmes », c’est plutôt dur. Décor : une petite ville du sud des États-Unis, ennui à mourir garanti… Comme dans le « Women » de Cukor, seules comptent les femmes.

Une sacrée brochette qui va de Dolly Parton en coiffeuse (moins plantureuse qu’elle ne fut) et de son assistante (Daryl Hannah, enlaidie avec des lunettes et tout) à Olympia Dukakis (la veuve joyeuse) et Shirley MacLaine (la veuve teigneuse), en passant par Sally Field (énergie et émotion à gogo), qui va marier sa fille… et devinez qui est cette jolie débutante ? On ne la connaissait pas quand « Potins de femmes » est sorti, c’est Julia Roberts, la star explosive de « Pretty woman » et de « Flatliners ». Et que font-elles, toutes ces femmes qui se retrouvent régulièrement au salon de coiffure ? Elles causent, elles causent, n’oublions pas que c’est du théâtre. Et le temps passe, et les vies s’écoulent, un vrai soap opéra ! Mariages, baptêmes, enterrements et carnavals ponctuent cette chronique. Résultat : un véritable malheur au box-office (américain). On adore, là-bas, ces performances de comédiennes taillées sur mesure, façon Oscars.

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