Ce qu’il y a à savoir avant d’entamer des travaux d’insonorisation

Nous sommes tous sujets à un certain niveau de pollution sonore (sauf si vous vivez dans une maison isolée avec des murs épais au sommet d’une colline), tels que le bruit de la circulation, le bourdonnement des équipements électriques, les voisins bruyants et la musique forte, etc. En fait, nous sommes extrêmement doués pour ignorer les faibles niveaux de bruit dans notre vie quotidienne. Ce n’est que lorsque le niveau de bruit augmente que cela nous affecte de manière néfaste et qu’il convient d’y remédier par des travaux d’isolation phonique. Cet article traite de ce qu’il y a à savoir avant d’entamer des travaux d’insonorisation.

Comment fonctionne l’insonorisation?

Avant de pouvoir mieux comprendre les travaux d’insonorisation, il faut comprendre comment fonctionne le son. C’est une énergie qui voyage de deux manières : aérienne, en l’occurrence les bruits aériens tels que les conversations et la télévision ; ou à l’impact / vibration tel que les pas sur le plancher et les machines vibrantes.

Il y a également trois types d’insonorisation, le premier consiste à bloquer le bruit en ajoutant de la masse à une structure en un point tel que l’énergie sonore soit réfléchie ou convertie en chaleur par la masse de la nouvelle structure.

Le second consiste à isoler ou séparer une structure d’une autre, empêchant ainsi les vibrations du son de se propager à la seconde structure. Le dernier type d’insonorisation est l’absorption acoustique, c’est-à-dire que le son est absorbé par un matériau tel que la laine de roche, réduisant ainsi la quantité de son traversant une structure.

Comment le son est mesuré ?

Le son  aussi bien aérien que le bruit d’impact est mesurée en décibels (dB) . Pour le cas du son aérien, c’est l’augmentation d’énergie créée par le bruit qui est mesurée. Pour les travaux d’insonorisation, plus la réduction du décibel pour le bruit aérien est grande, mieux c’est.

Pour le bruit d’impact, il est mesuré par la quantité d’énergie d’impact qu’une structure va transférer. Donc, le mieux est donc d’abaisser autant que possible le chiffre en dB du bruit d’impact lors des travaux d’insonorisation.

Mais nous vivons tous avec un niveau de bruit de fond dans notre vie et le niveau de bruit d’une pièce silencieuse domestique standard est d’environ 30 à 40 dB, qui est généralement choisie comme valeur cible pour l’insonorisation.

Pour établir le chiffre dB correct pour l’insonorisation à atteindre, un diagnostic acoustique est nécessaire. A partir de ce diagnostic, il sera plus facile d’identifier les zones qui nécessitent les travaux d’insonorisation. Ce diagnostic va également permettre de choisir la technique et les matériaux à utiliser pour l’isolation phonique. Pour plus d’information à ce sujet, vous pouvez voir le site www.objectifsilence.com

Pourquoi entamer des travaux d’insonorisation ?

Tous les logements n’ont pas besoin d’être insonorisées, mais une grande partie des constructions anciennes devrait l’être car les sols et mes plafonds ne fournissent pas une insonorisation adéquate pour les niveaux de bruit domestiques normaux. Cela tient en partie au fait que, lors de la construction de ces propriétés, elles n’étaient pas conçues pour bloquer les niveaux de bruit modernes tels que les télévisions dans plusieurs pièces, la musique, les machines à laver, les home cinéma, les système de chauffage central , les téléphones portables, etc. Ainsi, même si vous pensez que vous n’êtes pas excessivement bruyant, vous devez vous rappeler que tous les sons ci-dessus peuvent être transmis à la propriété de votre voisin.

Et si vous faites un bruit excessif dans votre propriété, par exemple dans les systèmes de cinéma à domicile, en jouant d’instruments de musique ou en enregistrant de la musique, etc., vous pouvez envisager l’insonorisation pour maintenir de bonnes relations avec vos voisins.