Découvrir l’oxymétrie de pouls

 L’oxymétrie de pouls, une mesure médicale fondamentale.

Le manque d’oxygène peut être fatal. Elle survient généralement lorsque la personne affectée ne peut pas respirer suffisamment, soit à cause d’une maladie, soit à cause des effets de médicaments ou de drogues. La pandémie Covid-19 a tristement mis davantage en lumière l’importance d’une bonne oxygénation du corps, puisque toutes les personnes atteintes par cette nouvelle forme de Coronavirus sont affectées par une détresse respiratoire, bénigne ou grave.

Avant les premiers protocoles d’oxymétrie de pouls, les médecins ne pouvaient constater le manque d’oxygène qu’à l’oeil nu, lorsque la peau et les muqueuses devenaient bleues (cyanose). Un apport suffisant d’oxygène est vital pour nos cellules. Le cerveau, en particulier, réagit rapidement et de manière sensible au manque d’oxygène. Une détection précoce du problème permet donc de traiter plus efficacement, et de réduire de manière significative l’apparition de séquelles potentiellement graves pour le corps.

A noter que l’emploi d’un oxymètre de pouls peut également se révéler très utile dans le domaine du sport de haut niveau, dans la pratique de l’apnée ou de l’alpinisme par exemple, afin d’évaluer et de surveiller avec précision les constantes médicales d’un athlète, avant, pendant ou après une performance.

Comment évaluer l’oxygénation sanguine?

Au début des années 1900, un manque d’oxygène pouvait être détecté en mesurant la saturation en oxygène du sang en examinant des échantillons de sang provenant d’une artère. Il indique le pourcentage d’hémoglobine du pigment sanguin rouge chargé en oxygène. Il est admis qu’un taux normal est d’environ 93 à 99%.

Depuis les années 1980, l’oxymétrie de pouls est utilisée comme méthode non invasive dans la routine clinique. L’oxymètre de pouls est un appareil de mesure qui permet d’évaluer la saturation en oxygène du sang et peut ainsi fournir une indication rapide de l’apport en oxygène au corps humain. C’est une méthode rapide (seulement quelques secondes suffisent pour obtenir le résultat), non invasive (sans aiguille), précise, et à faible coût.

L’oxymétrie de pouls utilise le fait que le pigment sanguin présente des couleurs différentes selon son état :

        l’hémoglobine saturée, chargée en oxygène, est d’une couleur rouge vif et absorbe fortement la lumière rouge ;

        l’hémoglobine insaturée apparaît rouge foncé à bleuâtre et absorbe principalement la lumière dans le domaine infrarouge.

L’appareil émet une source de lumière rouge d’une longueur d’onde de 660 nanomètres et une lumière infrarouge d’une longueur d’onde de 940 nanomètres, captée par un photodétecteur. Ce détecteur mesure la quantité de lumière qui traverse un doigt, un orteil ou un lobe de l’oreille (préalablement placé dans un capteur en forme de pince). À partir de ces mesures, un ordinateur détermine la quantité et la nature du sang et des tissus légers absorbés sur le lieu de la mesure.

Comme l’oxymétrie de pouls enregistre et affiche également le pouls, le médecin dispose également d’une indication de la fonction circulatoire, c’est-à-dire des battements du cœur et, au moins dans une certaine mesure, de la pression artérielle. Car sans une pression artérielle suffisante, l’appareil ne pourrait pas effectuer de mesure. A travers cet article vous avez découvert les utilisations de l’oxymétrie de pouls


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