Flush
Les petits écrans ne sont pas surchargés de bons films comiques, aussi peut-on saluer l’initiative de Victory, qui, en distribuant «Flush», risque fort de mettre à la mode en France ce genre particulier de comédie américaine qu’est le «road movie». Dans le «road movie», il y a toute la folie dont sont capables les réalisateurs d’outre-Atlantique : personnages farfelus hors du commun, situations invraisemblables, courses et cascades de voitures en série. Dans ce domaine, «Flush» est un produit type, dont l’humour n’est certes pas taillé dans la dentelle, mais qui provoque d’irrésistibles éclats de rire. L’histoire, en effet, n’est pas triste peu avant sa mort, le milliardaire William Randolph Hughes, qui a toujours aimé les bonnes blagues, cache dans divers endroits des USA six coffrets, contenant chacun un élément qui permettra d’accéder à sa fortune. Vingt ans plus tard, la fosse d’aisance d’une station-service explose, et lorsque l’homme envoyé par la compagnie de nettoyage entreprend de réparer les dégâts, il découvre l’un des coffrets. Le contenu est étonnant une bouteille de gin, une pièce d’or, et aussi une indication sur l’endroit où est caché le magot. Bien entendu, il se lance aussitôt à la recherche du trésor. Mais comme il a tendance à demander un peu trop souvent son chemin à des inconnus, tout le monde veut une part du gâteau. Alors commence une course à la fortune où tous les coups sont permis, et où personne n’hésite à violer la loi ou à tendre des pièges aux concurrents ce qui compte, c’est de toucher au but le premier. Comme l’annonce le slogan choisi par Victory, c’est bien «la poursuite la plus bordélique de l’histoire du cinéma» !