L’aigle des mers

L'aigle des mersEn 1585, un conflit entre l’Espagneet l’Angleterre est imminent. Le roi Philippe II ordonne la construction d’une Armada et envoie Don Alvarez de Cordoba à Londres en qualité d’ambassadeur chargé d’endormir, les soupçons d’Elizabeth quant aux véritables intentions des Espagnols. Fresque historique riche en événements avec Errol Flynn, qui débarque avec son vaisseau corsaire «L’Albatros» au service de la reine Elizabeth. Le duel Thorpe/Cordoba vaut toutes les corridas et courses de lévriers du monde, d’autant que Thorpe est tombé raide dingue amoureux de Maria, la nièce de Cordoba. Une romance à la Montaigu-Capulet (cf «Roméo et Juliette») sauf le poison et qui se terminera bien, la belle ayant choisi son camp. Un grand chef-d’œuvre des aventures maritimes. Le corsaire de la reine (Errol Flynn) amoureux et combatif est complètement renversant.

Pavillons lointains

Pavillons lointainsTiré du best-seller de M.M. Kayne, «Pavillons lointains» retrace l’histoire d’Ash, petit orphelin anglais, qui a passé son enfance aux Indes, suivi des études en Angleterre, revient aux Indes en tant qu’officier du corps des guides de l’armée anglaise. Pour lui, l’aventure commence guerres, passions, trahisons, morts et amours vont jalonner son expérience périlleuse et exaltante. De l’amour, de l’action, un grand film d’aventures au charme colonial avec la fausse Indienne de service qui pourrait facilement jouer les Shéhérazade dans le 101e remake des «Mille et une nuits», des éléphants en carton-pâte, des maharajahs passés au brou de noix, des maharanis en plastique mou et des très beaux paysages. Pas de mauvais esprit, «Pavillons lointains» est une réussite cinématographique, dans la lignée des «Lawrence d’Arabie» ou de «La route des Indes». C’est plus qu’un divertissement, c’est un grand film d’aventures.

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