Le Pont De La Riviere Kwai

Le Pont De La Riviere Kwai

Le régiment du capitaine Nicholson est capturé par les Japonais à Singapour. Envoyés dans le camp de prisonniers que dirige Saito en pleine jungle birmane, les hommes sont contraints de construire un pont d’une importance stratégique évidente. Nicholson dénonce alors le mépris des conventions internationales dont ses hommes sont victimes. Voyant que la construction du pont n’avance pas, Saito demande de l’aide au capitaine, qui prend aussitôt les affaires en main. Le pont de la rivière Kwaï est achevé à temps grâce à l’efficacité des prisonniers britanniques. Mais la révolte gronde… Sept Oscars, dont celui du meilleur film, couronnèrent le chef-d’œuvre de David Lean (« Docteur Jivago », « Lawrence d’Arabie ») en 1957. Les décors extraordinaires et la reconstitution historique éclatante sont les deux atouts maîtres d’un film auquel personne ne croyait. William Holden a dû se faire forcer la main pour interpréter le rôle décliné par Cary Grant. Alec Guinness (remplaçant de Charles Laughton) manqua, lui, de
quitter le — long (trois mois et demi) — tournage à plusieurs reprises. Plus de trente ans après, cette superproduction hollywoodienne n’a pas pris une ride. Chacun réentendra avec plaisir le chant guerrier des Anglais, digne de celui des sept nains dans» Blanche-Neige »…

La Bête De Guerre

En 1981, un détachement de l’Armée rouge rase un village afghan, massacre les récalcitrants. Un moudjahid est réduit en bouillie par un char, sous les yeux de sa fiancée, sur l’ordre du brutal commandant Daskal. Ceci a le don de mettre en fureur les maquisards du coin, qui se mettent à la poursuite du char coupable. L’engin, qui a des avaries, se traîne comme une grosse bête blessée et traquée, s’égarant sur les pistes hostiles. Dedans, bonjour l’ambiance ! De plus en plus parano, Daskal abat un de se hommes, Afghan collabo en qui il n’a plus confiance. Puis il affronte Koverchenko, intellectuel patriote, mais s’opposant à cette guerre et à ses méthodes. Celui-ci, abandonné en plein désert, rejoindra les résistants pour donner une bonne leçon à l’officier indigne. Le film de guerre n’étant plus à la mode, le conflit afghan a fini par inspirer celui-ci, qui n’est pas soviétique, mais américain. On croirait voir un vieux Raoul Walsh ou Samuel Fuller de derrière les fagots, la violence sanglante en prime. Pas de vedette, une grande économie de moyens, mais une efficacité maximum.

Une pensée sur “Le Pont De La Riviere Kwai

  • 24 octobre 2017 à 14 h 29 min
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    Un film culte à voir absolument.
    Personnellement, j’adore ce film !

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