Quand harry rencontre sally

Quand harry rencontre sally L’amitié peut-elle exister entre un homme et une femme ? C’est la question que pose Rob Reiner (à qui l’on doit des films à dimension humaine comme « Stand by me » ou « Princess bride ») et à laquelle il répond. Pour ça, voyez le film. Harry et Sally, eux y croient dur comme fer. Ils se rencontrent une première fois alors qu’ils sont étudiants et ce n’est pas l’harmonie parfaite. Cinq ans plus tard, ils se rencontrent à nouveau. Sally est amoureuse d’un jeune cadre présentant bien. Harry prône les aventures rapides et le cynisme mysogine. Encore cinq ans plus tard, ils se retrouvent et en ont pris tous les deux plein la figure avec leurs échecs conjugaux respectifs. Et ils décident de faire copain-copain, de tout se raconter, de se soutenir dans l’épreuve, de se consoler… Rob Reiner et sa complice, la scénariste Nora Ephron, se sont basés sur les propres aventures et mésaventures de leurs couples pour imaginer cette carte du tendre drôle et sentimentale, pleine d’émotions et d’humour. Il faut voir comme Sally mime l’orgasme en plein restaurant ! Meg Ryan et Billy Crystal constituent un couple qu’on aimerait rencontrer dans la vie. Rob Reiner a réussi à mettre en film la vie pleine de plaisirs simples, de petites joies, de pleurs et de fous rires. Un moment de cinéma où l’on se reconnaît tous.

La voce della luna

Le voyage ne ressemble à rien de connu. Bienvenue dans l’univers de Fellini : un monde où les marchands de drogue télévisuelle côtoient la blonde Aldina et son escarpin d’argent, belle comme la lune ! Et le maestro Federico nous donne pour guides deux étonnants comiques italiens, Benigni et Villagio. « La voce della luna », présenté hors compétition au récent Festival de Cannes, est la rencontre de Federico Fellini avec un livre, «Le poème des lunatiques », un roman fou, foisonnant, inadaptable au cinéma sauf par Fellini qui y a trouvé le prétexte à nouveaux personnages et nouveaux délires. En conséquence, «La voce della luna » est une histoire, sans intrigue centrale, sur le thème de la folie. Avec des moments sublimes et d’autres où le bric-à-brac fellinien ne trouve pas toujours son homogénéité. Mais Fellini insuffle au film ce qu’il sait le mieux raconter : ses souvenirs d’enfance de petit garçon passant ses mois d’été dans la campagne de la plaine du Pô, chez sa grand-mère Fraschina. «La voce della luna » est un film sur la campagne et les paysans vus autrement, comme un univers absolu peuplé de mythes, de légendes et de souvenirs. Mais ce voyage au pays de la lune est aussi celui qui conduit vers la femme et le cirque. Les inconditionnels de Fellini seront ravis.

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