Amityville 4
Il y a eu « Amityville, la maison du Diable », de Stuart Rosenberg, puis, trois ans plus tard, « Amityville 2, le possédé », de Damiano Damiani, puis encore un « Amityville 3D », de Richard Fleischer, exploité en salles en relief et que les cinéphiles n’ont pu découvrir qu’en « plat » en vidéo. Puis il y a ce « Amityville 4 », réalisé dix ans après le premier film de la série.
Le générique annonce un téléfilm, mais «Amityville 4» a toutes les qualités techniques et artistiques d’un film cinéma. Le titre américain de ce film, signé Sandor Stem, est « Amityville the Evil escapes ». Le démon s’échappe. Tout commence par un exorcisme. Un jeune prêtre, à l’aide de son crucifix, essaye pour la énième fois de purifier la maison. Mais le diabolique habitant le met KO ! L’exorciste a tout de même le temps de comprendre que le suppôt de Satan a élu résidence dans une lampe d’une laideur incroyable : un globe, style cuisine, sur un pied de vigne. Pourtant, cette cochonnerie est achetée dans une braderie par une brave dame qui l’installe dans sa superbe demeure en Californie et attend sa famille, fille et petits-enfants. La lampe s’allume toute seule et commence à posséder la petite fille du lieu et à déclencher des phénomènes angoissants. La suite, on la connaît un peu. Et la fin annonce un « Amityville 5», tenez-vous-le pour dit !