Quel est le plafond d’un livret A au crédit Agricole ?

En 2019, quel taux reste applicable sur le livret A ? Quels sont les montants qui peuvent être cotisés ?

Tout sur le livret A en 2019 : les plafonds, seuils de dépôt et taux d’intérêt actuellement applicables.

Quel est le plafond d’un livret A ?

Le plafond du livret A ne peut cesser de connaître une certaine revalorisation de son taux au fil des ans. Et pour cause, le rapport Duquesne, commandé par le ministre de l’Économie, suggérait de relever le plafond du livret A de 25 % début 2015 et de 25 % également début 2016. Lesquelles hausses ne pouvant être envisagées qu’en fonction des conditions de marché et de l’évolution de la collecte, il serait avantageux d’envisager une révision du calcul de la rémunération du livret A en l’indexant partiellement sur l’inflation, préconisait ledit rapport. En 2019, quels sont les taux applicables ?

Le livret A en question

Produit d’épargne défiscalisé, le Livret A est un outsider des produits d’assurance-vie et du PEL. Compte ouvert auprès d’une institution bancaire versant un intérêt de 0,75 % exonéré d’impôts, le titulaire d’un livret A ne dispose cependant pas d’un chéquier, mais il a toute la largesse nécessaire pour faire des virements vers un autre compte auprès d’un détenteur d’une caisse de Crédit agricole Alpes Provence.

Le livret A est un produit d’épargne défiscalisé dont le taux est fixé par le gouvernement, explique le directeur général adjoint du Crédit Agricole Alpes Provence, Yann Lhuissier. Plafonné, c’est-à-dire ayant un montant maximum à ne pas dépasser, ledit taux peut être révisé deux fois l’an par le gouvernement.

Les taux et montants plafonds du livret A

 

Aujourd’hui, les versements sur le livret A sont plafonnés à 22 950 euros. Un dépassement de ce plafond peut cependant être envisagé, vu que les intérêts échus ne sont pas comptabilisés dans ce plafond. Ainsi, chaque membre du foyer fiscal ayant la possibilité de recourir aux services d’une caisse régionale pour ouvrir un livret A. Une famille avec deux enfants peut cotiser ou placer 91 800 euros (4 X 22950) sans compter les cas de cumul des livrets A avec des LDD.

Il est utile de rappeler que pour ouvrir un compte sur ce livret défiscalisé, un montant minimum de 10 euros est demandé au titulaire qui peut bien être un mineur aussi. 10 euros, c’est aussi le montant minimum qu’il faudra déposer ou retirer auprès d’une caisse de crédit agricole comme Crédit agricole Alpes Provence.

Évolution du montant du livret A

Fixé depuis le 1er janvier 2013, le plafond du livret A est de 22 950 euros. Promesse du candidat François Hollande lors durant sa campagne électorale de 2012, le doublement du maximum pouvant faire être déposé sur le livret A est devenu une réalité au cours de son mandat. En effet, par deux fois, le président Hollande a réévalué le seuil du livret A.

Déjà le 1er Octobre 2012, une augmentation de 25% puis de 25% le 1er janvier 2013 à nouveau, le gouvernement Hollande a atteint les 22 950 euros contre 15 300 euros avant 2012. Même si l’objectif des 30 600 euros envisagés reste un souhait, un effort considérable a été consenti.

Par ailleurs pour combler cet état de choses, le gouvernement a en effet préféré orienter l’épargne des Français vers les entreprises notamment à travers la création du PEA-PME, considérant les besoins de financement des HLM suffisamment couverts. Il faut toutefois savoir que 45,1 % des Livrets A contiennent moins de 150 euros et seuls 10,9 % dépassent le plafond du Livret A, grâce aux intérêts créditeurs enregistrés dans une caisse régionale.

L’administration MACRON, pour le moment ne s’est pas encore invitée sur le terrain d’une hausse ou d’une réévaluation du taux du livret A qui sûrement restera inchangé durant le quinquennat du règne d’Emmanuel MACRON.

Le mode de calcul à partir de 2008

Auparavant, entre février 2008 et novembre 2016, le taux du livret A était égal au taux le plus élevé, arrondi au 1/4 de point le plus proche, entre :
– l’inflation des douze derniers mois, augmentée d’un quart de point,
– la moyenne arithmétique entre, d’une part, l’inflation des douze derniers mois et, -d’autre part, la moitié de la somme de la moyenne mensuelle de l’Euribor 3 mois + la moyenne mensuelle de l’Eonia.

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